Actualités

Tout en poursuivant les massacres à Gaza le premier ministre israélien Netanyahou tente d’entraîner l’Iran et ses alliés dans un conflit afin de sauver son avenir politique. Netanyahou fait feu de tout bois.

L’Etat d’Israël est trainé devant la cour Internationale de Justice pour un  génocide en cours. Depuis le 7 octobre il y a eu plus de 25 000 tués, 36 000 logements détruits et 1,7 millions de Palestiniens déplacés dans la bande de Gaza.

Jamais sans doute une décision de la CIJ n’était aussi attendue à travers le monde.

Saisi par l’Afrique du Sud à la fin du mois de décembre l’organe suprême des Nations-Unis devait statuer, dans un premier temps sur les mesures conservatoires demandées face à un possible génocide en cours dans la bande de Gaza. Il aura fallu seulement 15 jours aux 17 juges de la CIJ pour se prononcer.

Par la voix de sa présidente Joan Donughe, celle-ci a effectivement reconnu qu’il existe un risque sérieux de génocide et qu’il était urgent de prendre des mesures conservatoires pour défendre la population palestinienne de Gaza et préserver ses droits.

Une décision historique même si la Cour n’a pas jugé utile d’ordonner un cessez le feu.

Il est intéressant de noter que le juge israélien a voté pour la mesure rappelant à Israël l’obligation de respecter la convention de 1948 sur le génocide. Ce qui revient à reconnaître ce risque de génocide.

« Israël doit prendre toutes les mesures en son pouvoir pour prévenir et punir l’incitation directe et publique à commettre un génocide » a souligné la CIJ. En moins d’une heure Joan Donoghe a redonné ses lettres de noblesse au droit international. La situation aujourd’hui c’est que Netanyahou doit rendre des comptes aux israéliens eux-mêmes. En Israël la colère monte.

Les familles des otages exigent l’arrêt des combats. Le Hamas n’a pas été éradiqué et on peut penser qu’il ne le sera jamais politiquement. Et continue même d’envoyer des roquettes sur Israël depuis des zones de la bande de Gaza censément sous contrôle de l’armée israélienne.

Les seules libérations d’otages ont eu lieu durant des trèves. Les familles des orages exigent donc l’arrêt des combats.

Elles exigent aussi la démission de Netanyahou car elles craignent que les bombardements tuent des otages. Elles ont envahi lundi la Knesset. Elles demandent la démission de Netanyahou et même des élections anticipées.

Face à cette contestation pour Netanyahou la solution réside dans un embrasement régional.

Comment sinon interpréter ces frappes israéliennes au Liban ? et en Syrie lorsqu’une frappe israélienne a fait dix morts dans un immeuble à Damas ?

C’est une politique très dangereuse menée par les dirigeants extrémistes de droite israéliens. Il faut maintenant se poser la question du devenir de Gaza et de la Cisjordanie.

Les dirigeants israéliens veulent contrôler la sécurité dans la bande de Gaza. C’est une exigence qui contredit la demande de souveraineté palestinienne.

Lors de la réunion des non alignés en Ouganda Antonio Gutterez secrétaire général de l’ONU a affirmé que le droit du peuple palestinien à construire son propre Etat doit être reconnu par tous. Pour lui tout déni est inacceptable.

Il faut que les israéliens libèrent les prisonniers politiques palestiniens parmi lesquels des dirigeants comme Marwan Barghouti leader progressiste palestinien qui peut jouer un grand rôle pour rassembler les différentes forces palestiniennes comme a su le faire Mandela en Afrique du Sud.