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Partout dans le monde, y compris en Israël les manifestations parfois immenses continuent pour dénoncer ces bombardements sur Gaza, la famine qui menace des centaines milliers de gazaouis, les crimes de guerre de l’Etat d’Israël qui se comporte comme un Etat terroriste, l’occupation illégale en CisJodanie et les exactions des colons extrémistes, …

Nous en sommes selon l’Unicef à au moins 33 000 tués dont 13 800 enfants et au moins 8850 femmes.

Oui Netanyahou et son gouvernement de suprémacistes blancs d’extrème droite utilise la nourriture comme arme de guerre.

Ils cherchent à ce que le territoire de Gaza soit invivable.

Ils sont responsables de la mort des 7 jeunes employés venus des quatre coins du globe de l’organisation humanitaire américaine World Central Kitchen le 2 avril frappés par l’armée israélienne.

La question qui se pose maintenant c’est comment arrêter Netanyahou et son gouvernement de plus en plus isolés sur la scène internationale.

En témoigne la tribune publiée par les trois chefs d’Etat le 8 avril : Emmanuel Macron, président de la République française, Abdallah II roi de Jordanie et Abdel El Sissi président de la République égyptienne. Comment ne pas souscrire à leur appel lorsqu‘ils écrivent « La guerre à Gaza et les souffrances humaines catastrophiques qu’elle entraîne doivent cesser immédiatement ».

Oui ils ont raison d’écrire :

« Aucune paix au Moyen-Orient ne pourra procéder du terrorisme, de la violence ou de la guerre. Elle résultera de la solution des deux Etats. C’est la seule option crédible pour garantir la paix et la sécurité pour tous. »

La contestation en Israël même qui grandit : des milliers de manifestants ont défilé à Jérusalem autour de la Knesset aux cris de « Netanyahou doit partir ! » Ils réclament des élections pour le chasser. « Ramenez les otages maintenant ! »

Le seul député juif communiste à la Knesset Ofer Cassif a dénoncé vendredi dernier à la tribune du parlement israélien les attaques des hôpitaux à Gaza. Il a été chassé par la force de la tribune.

Il y a les pressions internationales de plus en plus fortes :

Le deuxième plus gros fournisseur d’armes à Israël après les Etats Unis c’est l’Allemagne. Berlin est traduit en justice par le Nicaragua devant la Cour Internationale de Justice.

Le Nicaragua qui a saisi la Cour demande d’imposer des mesures d’urgence pour empêcher Berlin de maintenir son flot de livraison d’armes.

L’Allemagne a pleinement connaissance des risques d’utilisation des armes qu’elle fournit et qu’elle continue de fournir à Israël. Elle fournit 25 % des équipements de l’armée israélienne, des munitions pour les chars d’assaut ou aux mitrailleuses lourdes.

Et ce alors qu’Israël intensifie ses préparatifs d’assaut sur Rafah.

La ministre des Affaires étrangères Analena Baerbock qui appartient aux Verts a bien du mal à justifier contre vents et marées le soutien indéfectible de son pays à Israël. L’Allemagne est complice de génocide à Gaza ! Il faut aussi le dénoncer !

Poser cette question d’arrêter Netanyahou et sa clique c’est poser la question du droit international qui dépasse le seul cas de la Palestine.

Nous avons aussi tous en tête ce qu’il se passe en Ukraine.

 Il y a deux ans, le régime réactionnaire, autocratique et chauvin du président russe Vladimir Poutine envahissait l’Ukraine. Nous avions alors immédiatement condamné sans réserve cette violation de l’intégrité territoriale de l’Ukraine et du droit international, que rien ne pouvait justifier.

Depuis, les bombes ne cessent de s’abattre sur les villes ukrainiennes, faisant chaque jour davantage de victimes civiles. Des millions de réfugiés ont été contraints de fuir leur pays. Des villes et des civils russes sont également victimes de ce conflit abominable. Le coût humain en est effroyable.

Ces deux guerres en Palestine et en Ukraine et les autres conflits dans le monde ont des répercussions mondiales, accélérant la militarisation des rapports de force internationaux.

La course aux armements est relancée.

En France Macron a fait voter 413 milliards d’euros pour une loi de programmation militaire de 2014 à 2030.

Le ministre des Armées est venu à Toulon où il a promis 9 milliards d’euros.

Mais qu’est ce que c’est que cette pluie de milliards d’euros ? Alors qu’on nous assure qu’il faut faire des économies de 10 milliards sur les dépenses publiques ?

Moins d’argent pour les hôpitaux, moins d’argent pour l’école, moins d’argent pour les services publics mais plus d’argent pour les armes. La construction du nouveau porte-avions qu’a encore confirmé le Ministre Lecornu à Toulon c’est 15 milliards d’euros !

La situation aujourd’hui c’est qu’après plus de deux ans de guerre en Ukraine et plus de 6 mois de guerre en Palestine, l’Union Européenne n’a pris aucune initiative pour prémunir les peuples de ce désastre.

Le député communiste Jean-Paul Lecoq a demandé à ce que la Palestine devienne membre à part entière de l’ONU. Il a demandé à ce que l’Union européenne suspende l’accord de coopération avec Tel-Aviv.

Oui, ce bilan de la Commission d’Ursula Von der Leyen est terrible.

Il devra être sanctionné le 9 juin prochain. Loin d’apporter la prospérité et la paix, la construction libérale de l’UE renforce la pauvreté et aggrave les risques de guerre.

Il est donc urgent de sortir de l’engrenage du militarisme et d’agir en faveur d’un cessez-le-feu en Ukraine et en Palestine.

La France, du fait de sa place au Conseil de sécurité, forte de sa dissuasion nucléaire et de son histoire singulières en Europe, a un rôle essentiel à jouer.

Monsieur MACRON, CESSEZ DE PRECHER LA PAIX EN ALIMENTANT LA GUERRE !

La paix n’est pas une capitulation ; elle sera au contraire la défaite des fauteurs de guerre, au premier rang desquels se place le président russe et le premier ministre Netanyahou.

 Il faut que les peuples se manifestent davantage pour exiger des négociations pour un désarmement global et multilatéral en Europe et dans le monde, en premier lieu dans le domaine nucléaire.

Au lieu d’une guerre sans fin, choisissons la voie des solutions politiques.

La paix est le plus grand des combats, disait en son temps Jean Jaurès. Reprenons la main sur la sécurité en Europe et dans le monde !