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4ème MANIFESTATION de COLERE contre LE GENOCIDE à GAZA, pour la PAIX, POUR UN CESSEZ LE FEU IMMEDIAT !

700 personnes ont défilé à Toulon à partir de la place de l’Opéra.

Arrêt devant la mairie de Toulon.

ASSEZ de CARNAGE !

Les Palestiniens ont droit à un Etat. La France doit reconnaître la Palestine sur la base des frontières de 1967 !

Manifestation du samedi 11 novembre 2023

Texte partis politiques 

lu lors conclusion de la manifestation par P. DASPRE Secrétaire Départemental du PCF

STOP AU MASSACRE !!

CESSEZ LE FEU IMMEDIAT

 UNE VIE EST EGALE A UNE AUTRE VIE

 

IL N’Y AURA PAS DE PROGRES

 POUR LES PEUPLES ISRAELIENS ET PALESTINIENS

SANS UN CESSEZ LE FEU 

SANS UNE NEGOCIATION SUR LA BASE DES FRONTIERES DE 1967 ;

Nous avons condamné les crimes de guerre du 7 octobre perpétrés par le Hamas. Nous condamnons le déchaînement de violence et les crimes de guerres perpétré par le gouvernement d’extrême droite d’Israël depuis et nous avons été profondément choqués par le représentant d’Israël lors de la réunion du mardi 25 octobre, du Conseil de sécurité des Nations unies (ONU).

M. Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, déclarait avec netteté que « les souffrances du peuple palestinien ne pouvaient justifier les terribles attaques du Hamas ». 

A la demande d’une trêve humanitaire à GAZA, la fin de non-recevoir par Israël qualifiant le secrétaire général de l’ONU de complice du terrorisme est purement scandaleuse et remet en cause la légitimité de l’ONU.

L’ambassadeur israélien à l’ONU, M. Gilad Erdan, ayant lui, accusé sur les réseaux sociaux Antonio Guterres d’être « compréhensif face au terrorisme et aux meurtres » du Hamas. 

C’est incroyable ! Personne n’a réagi à la hauteur de l’infamie !

Aucun chef d’État et de gouvernement au monde n’aurait dû laisser un ministre israélien insulter le secrétaire général des Nations unies sans réagir ni réclamer de sanctions.

Ce conflit n’a pas débuté le 7 octobre ! La guerre contre le peuple palestinien a débuté il y a… 75 ans. 

Pourquoi l’État d’Israël et ses faucons peuvent se comporter ainsi et bafouer toutes les résolutions des Nations unies pour la paix et la justice au Proche-Orient ?

Parce que l’Etat d’Israël est activement soutenu par l’impérialisme nord-américain et ses alliés dont la France.

Le ministre de la Sécurité nationale israélien a pu il y a quelques semaines vociférer : « Il n’y a pas de Palestiniens, car il n’y a pas de peuple palestinien ».

Dans de telles circonstances, la question de savoir dans quel monde nous vivons réellement mérite d’être posée.

Mais dans quel monde voulons-nous vivre est la question qui est porteuse de perspectives de luttes et de changements majeurs dans les relations internationales.

Nous ne voulons pas d’un monde où la défense des droits humains et de ceux des peuples peut être uniquement invoquée lorsqu’elle correspond à la protection des intérêts des nations les plus puissantes de la planète ? 

Nous ne voulons pas d’un monde dans lequel Israël est considéré comme la pointe avancée du capitalisme occidental pour contrôler le Proche et Moyen-Orient.

Nous voulons un monde de paix qui reconnaît le droit à l’autodétermination de chaque peuple, de chaque nation avec au cœur le respect des droits humains essentiels à son développement.

Alors que les bases d’un cordon sanitaire semblent enfin se dessiner, nous n’acceptons pas le déplacement forcé d’environ un million de personnes, privé d’eau, de nourriture, d’électricité.

Nous nous élevons contre la guerre et refusons que les Palestiniens paient, au prix de leur sang versé et de leurs vies, le tribut d’une histoire avec laquelle ils n’ont rien à voir. 

Car, rappelons que le monde arabe n’est pour rien dans le génocide des juifs d’Europe. 

Nous luttons contre toutes les violences.

Nous luttons contre l’antisémitisme et l’islamophobie.

Au nom de quelle morale, de quelle mémoire, de quelle justice cette même Europe s’alignant sur les États-Unis laisse-t-elle un État colonial surarmé occuper illégalement la Cisjordanie et Gaza pour y mener une politique de « développement séparé » qui a pour nom apartheid ?

Est-ce un monde vivable que celui qui fait de la politique « du deux poids, deux mesures » sa nouvelle boussole ? 

Car enfin, Macron et les gouvernements au service du capitalisme, qui, au nom de leurs « valeurs », ont pu sanctionner la Russie parce qu’elle a agressé – et continue de le faire – un État souverain, et fourni des armes à l’Ukraine, aujourd’hui soutiennent et protègent Israël qui étouffe les populations de Gaza, bombarde les civils, provoque des milliers et des milliers de morts parmi lesquels des enfants et des nourrissons, déplace des populations, les fait mourir de faim et de soif. 

Protégé, Israël l’est par la marine nord-américaine. Et le gouvernement dirigé par B. Netanyahu recevra à nouveau 15 milliards de dollars d’aide militaire qui s’ajoutent aux 3,5 milliards de dollars que le pays perçoit chaque année.

Pourquoi aucune sanction envers l’Etat d’Israël ?

Dans un autre monde, non seulement les abominables crimes du Hamas seraient condamnés, mais ses dirigeants aussitôt délogés de leur belle villa du Qatar et poursuivis devant la justice internationale, ses financements asséchés et le peuple palestinien serait protégé, notamment par une force d’interposition ou de protection internationale que sont les Casques bleus de l’ONU.

Le peuple Palestinien a le droit de vivre sur ses terres,
les peuples israéliens et palestiniens ont le droit à la sécurité et à l’autodétermination.

L’état de Palestine doit être reconnu au côté de l’état d’Israël et Il ne peut y avoir de progrès social et humain sans paix juste et durable.

C’est le sens de notre appel, notre exigence d’un CESSEZ LE FEU immédiat, car rien de bon ne peut se construire sous les bombes d’où qu’elles viennent.

Dans le contexte actuel, Seul un mouvement populaire mondial de solidarité pour la justice, le droit et la paix pourra faire naître ce monde contre les faucons au pouvoir à Tel-Aviv et les dirigeants nord-américains et européens qui le soutiennent voire qui y sont alignés. 

L’exigence de l’application du droit international qui est portée de plus en plus à travers le monde par le développement de manifestations importantes est une donnée que personne ne peut éluder car elle conditionne les futures relations internationales.

Nous sommes à la quatrième manifestation dans le Var et nous pouvons collectivement nous en féliciter.

Pour autant, le contexte impose de les amplifier ! 

Nous devons nous donner comme ambition collective une participation bien plus importante en activant tous nos réseaux et toutes les organisations pour que triomphent la justice et la paix.

Ce ne sont pas les bombes qui tuent les civils palestiniens qui permettront d’éradiquer le Hamas, mais l’assèchement du terreau sur lequel il croît : l’injustice, le désespoir, l’occupation, le vol des terres et de l’eau, les humiliations quotidiennes des citoyens et citoyennes depuis le plus jeune âge, sans parler de l’aide d’Israël à l’organisation islamiste elle-même, considérée par Tel-Aviv comme « la garantie à terme de la mort de la solution à deux États ».

Ne laissons pas non plus dériver le débat sur des enjeux religieux ou de civilisations.

Il s’agit d’une question politique de droit de justice, de respect du droit international, de la cause d’un peuple colonisé et privé de son droit à l’autodétermination.

Le grand Jean Jaurès   disait en son temps 

« le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l’orage ». 

Malheureusement nous y sommes !!

Si nous acceptons des règles économiques où la concurrence entre les territoires, entre les Hommes, la recherche du profit, la compétition, la guerre économique sont les seuls principes d’une économie où tous les coups sont permis comment s’étonner que ces affrontements économiques ne débouchent pas sur des conflits armés ?

Et comment accepter que la France soit devenue ces dernières années le 2ème pays exportateur d’armes mondial et qu’elle s’est engagée  dans une économie de guerre tout en faisant de nouveaux sacrifices sur les budgets publics et sociaux.  

 Nous militons pour la construction d’une société où les échanges les rapports entre les pays soient basés sur des coopérations mutuellement avantageuses, d’une Union des peuples et des nations vivant en paix, peuples fraternels et solidaires entre eux et nations coopérantes entre-elles, respectant chaque individu, chaque culture et son environnement, avec une Organisation des Nations Unies revivifiée, démocratisée au service de la paix et de la coopération.

C’est le sens de nos engagements communs et là en l’occurrence il y a urgence d’imposer un cessez-le-feu !!

Le prononcé fait foi