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Communiqué de la Fédération du Var du PCF

Hausse du tarif de l’électricité, hausse des franchises médicales, fin des aides aux agriculteurs sur le carburant de leur outil de travail.

Voici les trois premières mesures du gouvernement de Gabriel Attal.

Ce projet politique est sans légitimité.

Les Françaises et les Français n’ont exprimé à aucun moment une telle volonté souveraine quant à des choix décisifs pour leur vie quotidienne et pour leur avenir.

Ce projet politique est injuste et dangereux.

Il va contre les intérêts du plus grand nombre, fragilisé par les effets de l’inflation et de la vie chère, contre l’intérêt des familles, contre l’intérêt des travailleurs, contre l’intérêt des agriculteurs, contre l’intérêt des retraités, contre l’intérêt même de nos PME et entreprises qui aspirent à retrouver des marges de manœuvre productives.

Les agriculteurs souffrent depuis des années : la grande distribution et l’industrie agroalimentaire impose des prix d’achat aux agriculteurs ridiculement bas tout en faisant payer le prix fort aux consommateurs. Il faut que la puissance publique intervienne et impose les prix plancher garantissant une juste rémunération des agriculteurs, comme le député communiste André Chassaigne le porte avec force.

Du RN à Renaissance en passant par les républicains, ils votent les accords de libre-échange à Bruxelles notamment. Cela pénalise encore les agriculteurs, face à une concurrence déloyale. Cela fragilise encore plus la souveraineté alimentaire de la France. Il n’est pas « rentable » pour ces politiciens que la France produise sa propre alimentation.

La transition écologique est pour nous indispensable avec l’évolution de nouvelles pratiques agricoles dans le respect de l’environnement. Elle se fait de façon différente dans chaque pays de l’Union européenne. Elle entraine une concurrence déloyale. Les paysans font des efforts, il faut les accompagner financièrement pour qu’ils puissent s’en sortir car un changement de leurs pratiques peut entraîner une baisse de production. Si on ne les accompagne pas, ils mettront la clé sous la porte.

La transition écologique doit être accompagnée et surtout réfléchie avec les agriculteurs. Les règles doivent s’imposer à toutes les importations. La France n’est pas le déversoir des productions agricoles du reste du monde Tout ce qui est imposé aux agriculteurs français doit l’être aux importations concurrentes.

En France, l’agriculture est soumise à des normes sociales, environnementales, sanitaires, extrêmement strictes sur l’usage de produits phytosanitaires, de pesticides… Tout cela protège autant la santé des consommateurs que celles des agriculteurs. Ce n’est pas le cas des importations, et y compris au sein de l’Europe, c’est à géométrie variable. L’Europe est basée sur la compétitivité, sur le prix le plus bas. Un État européen qui est plus laxiste sur l’application des normes européennes crée une distorsion de concurrence de même que des produits venus d’Amérique du Sud ou d’ailleurs. Le problème c’est le libre-échange et l’importation de produits qui concurrencent nos propres productions dans le cadre des accords.

La PAC (politique agricole commune) n’est pas en cause, au contraire.

Il faut plus de politique agricole commune. La remettre en cause comme le préconise le RN signifierait que chaque pays de l’Union européenne aurait sa propre politique agricole soit, une renationalisation. Les objectifs partagés par l’ensemble des États ne le seraient plus et chacun ferait sa propre soupe. Transition écologique, sécurité sanitaire, social : tout serait tiré vers le bas. Sacrifier la politique agricole commune aboutirait à une distorsion de concurrence sur les pesticides, sur les produits phytosanitaires, sur les aides qui sont apportées…

Ce serait la pire des choses.

Nous voulons une politique européenne qui soit protectrice des agriculteurs et d’une bonne alimentation mais cela veut dire qu’il faut la sortir de cette recherche de compétitivité et du prix le plus bas.

Il faut renforcer la PAC mais sur de bonnes bases.

Les agriculteurs, les Françaises et les Français souhaitent être entendus dans leurs préoccupations, respectés dans leur dignité.

Il faut augmenter aussi les salaires et les pensions de toute la population. C’est bon pour chacun et ce sera bon pour les agriculteurs qui verront alors des consommateurs pouvant réellement acheter leurs produits.


Le projet politique du gouvernement Attal va contre la cohésion de la Nation. Il sème le chaos.

Partout en France et dans le Var aussi, les communistes sont aux cotés des paysans pour défendre l’emploi, les salaires et la dignité d’une profession qui ne doit plus être sacrifiée.