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Une centaine de personnes à Brignoles, cent cinquante à Draguignan et deux cents à Toulon. Les enseignants en ont ras le bol du manque de moyens aussi bien pour encadrer les élèves que pour respecter les conditions sanitaires qui d’ailleurs changent tout le temps. Au lycée les spécialités ne sont plus évalués ponctuellement mais en continu. Le désarroi face à cette situation chaotique et surtout la colère du monde enseignant dominent. Une infirmière scolaire témoigne qu’elle risque d’être rattachée bientôt au département. Les militants communistes bien présents avec leur tract départemental appellent à changer la destination des richesses produites. L’éducation nationale est en crise profonde, des milliers d’enfants ont subi des retards scolaires importants avec les deux confinements précédents. Quelle a été l’action du ministre ? Les communistes ont proposé depuis avril 2020 un plan d’urgence : celui-ci a toute sa pertinence aujourd’hui. Le gouvernement n’a aucunement pris la mesure de la gravité de la situation. A Draguignan la pétition du PCF est signée par des enseignants et des retraités présents.

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