Le groupe Pizzorno ne se distingue pas par le dialogue social. Il y a quelques années on se souvient des plaintes des salariés contre les méthodes musclées des managers. sur le site de La Seyne-sur-mer.

Rien ne semble avoir évolué : sur le même site de La Seyne les salariés demandent des augmentations de salaires pour se mettre au même niveau que sur les autres sites du groupe et refusent les licenciements annoncés. Cela a provoqué des réactions violentes des managers.

Les salariés sont en grève depuis lundi avec l’appui de la CGT (UL de la Seyne).

La réponse de la direction est un refus net et même une plainte pour enlever le piquet de grève !

La réunion du CSE au siège à Draguignan n’a rien donné puisque les deux points susmentionnés n’ont pas été porté à l’ordre du jour.

Les militants communistes locaux ont apporté tout naturellement leur soutien aux travailleurs. Un élu communiste de Toulon également.

La proposition de Fabien Roussel dans son programme des Jours Heureux de donner davantage de pouvoirs aux travailleurs prend là tour son sens.

Pendant combien d’années encore certains patrons français vont-ils se croire les seuls maîtres dans les entreprises ?

Il y a là un vrai débat à tenir dans le pays sur le travail, la citoyenneté et les droits dans une entreprise. C’est un enjeu déterminant pour le monde du travail.

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