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Nous sommes maintenant entrés de plein pied dans la grande dépression de l’emploi consécutive à la crise économique, décuplée et accélérée par la crise sanitaire. Le choc social est bien là, et des milliers de travailleurs et leurs familles vont être absorbés par des difficultés croissantes.

La prolongation du chômage partiel, annoncée par le gouvernement, ne vise qu’à atténuer la brutalité de ce choc. Les annonces de suppressions d’emplois tombent en cascade et font souvent l’effet d’un assommoir (Bridgestone, …). L’entreprise CNIM à La Seyne-sur-mer est en difficulté.

Pour les communistes, il n’y a aucune fatalité à cette situation qui résulte encore et toujours de choix politiques qui répondent aux attentes et pressions du patronat et de la finance. Nous voulons nous attaquer à la logique de gestion capitaliste des banques et des entreprises, en donnant des pouvoirs aux salariés et aux usagers quand il s’agit de services publics.

Il est donc possible de les combattre.

Nous proposons de nous attaquer à la racine de ces choix destructeurs. En sécurisant d’un bout à l’autre le parcours professionnel et la vie des salariés. C’est donc bien un bouleversement des rapports au travail que nous proposons.

Notre proposition vise également à mettre fin au lien de subordination entre le salarié et l’employeur. Elle a une double dimension : immédiate pour répondre à l’urgence de la crise actuelle, en dégageant des financements pour l’emploi, d’autre part, elle mettrait en cause l’un des piliers du capitalisme : le marché du travail. Elle est urgente et réaliste. Ce qui ne le serait pas, ce serait de continuer avec des politiques qui détruisent l’emploi.

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