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On ne profite pas d’une crise sanitaire pour gonfler son chiffre d’affaire !


Tel est pourtant le credo des « plateformes Deliveroo et UberEats » qui pendant ce confinement proposent une « livraison sans contact » au détriment de la santé de leurs travailleurs ubérisés.

Déjà doté d’un statut très précaire, ces coursiers à deux roues ne sont pas éligibles au chômage technique ni au droit de retrait, et sont aujourd’hui au cœur d’un scandale sanitaire et social.

Devenus provisoirement « des livreurs sans contact », invisibles et sollicités pour des livraisons de repas « de confort » ou d’autres produits non indispensables, l’épidémie accroît les dérives de l’ubérisation en faisant de cette alternative un recours au confinement.

Si les plates-formes rivalisent de déclarations d’intention pour rassurer les livreurs sur leur indemnisation en cas de contraction du COVID-19, ces modalités d’indemnisation restent très imprécises.

Il n’est pas admissible que ces travailleurs, tout comme 45% des salariés, continuent de travailler dans des secteurs non essentiels à la gestion de l’urgence sanitaire.

Il est urgent et indispensable que ces coursiers soient mis en sécurité sanitaire et indemnisés à la hauteur de leur rémunération par les plates-formes. 

La problématique posée aux travailleurs ubérisés renforce l’exigence de prioriser l’intérêt de l’humain avant celui des logiques de profit.

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