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Aujourd’hui, l’entreprise Constructions navales et industrielles de la Méditerranée (Cnim), basée à La Seyne-sur-Mer, est dans une situation délicate. Suite au retrait d’un partenaire britannique, cet équipementier industriel souffre de graves problèmes financiers qui menacent principalement les salariés, puisque la compagnie risque désormais le démantèlement ou la délocalisation.

« Le risque c’est d’avoir un réel plan social », explique Anthony Civettini, élu communiste de La Seyne.

Depuis que la droite est à la mairie seynoise, celle-ci parle de privatiser la Cnim alors que le PCF demande qu’elle intègre un « pôle public national de l’industrie et de la défense » grâce à l’aide de l’État.

En effet, le PCF seynois demande une prise de contrôle et un investissement de la part de l’État dont le prêt de 35 millions d’euros est jugé insuffisant par les communistes. Ils demandent ouvertement au « gouvernement de Macron de devenir majoritaire dans l’entreprise comme les syndicats et le PCF le demandent ».

Leurs actions, soutenues par l’ancien maire de gauche Marc Vuillemot, consistaient et consistent encore en la multiplication de lettres à l’Assemblée nationale « pour commander une prise de participation dans le capital de la société Cnim ». L’ancien maire porte encore un grand intérêt au sort de cette entreprise et avait déjà écrit plusieurs articles sur le sujet. Le PCF de La Seyne-sur-Mer annonce s’engager à « tout faire pour que le salariat ne souffre pas des soucis financiers ».

En 20 ans, 8 millions d’emplois en France ont été supprimés.

« Des activités stratégiques pour la Nation »

La crise sanitaire actuelle n’arrange pas le cas de cette société seynoise qui pourtant œuvre sur « des activités stratégiques vitales pour la Nation (défense nationale, nucléaire, environnement…) ». Cette entreprise est la plus grande du territoire seynois et Anthony Civettini rappelle qu’elle « emploie sur le secteur plus de 1 000 salariés, elle fait vivre l’économie locale et leurs familles ».

Ils répètent que la priorité de l’État devrait être de maintenir les entreprises de production nationale pour maintenir l’indépendance de la France.

Selon l’évolution de la situation, les militants se disent prêts à mobiliser, si besoin, la population, les salariés et même toute la base navale pour leur cause. Ils ajoutent que « le PCF se trouvera partout où l’emploi est menacé, pour pouvoir tout faire pour maintenir, conforter et faire évoluer les emplois ».

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