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Il faut révéler le choix politique du pouvoir de faire payer la crise aux travailleurs.
Le chômage atteint un niveau historique. Les chiffres, publiés le 27 juillet par la Dares, font état
d’une explosion du nombre de privé·e·s d’emploi. Au deuxième trimestre 2020, ce chiffre s’élève à
6 760 100 toutes catégories confondues, ce qui correspond à une hausse de 5,3 % par rapport au
trimestre dernier. En dépit de ce contexte, le gouvernement a décidé de maintenir sa réforme
régressive de l’Assurance chômage pour une partie des privé·e·s d’emploi avec la menace qu’elle
soit appliquée à tous à partir du 1er janvier 2021.
La crise sanitaire est l’occasion pour les grands groupes de justifier l’accélération de
restructurations en cours ou programmées. Les plans de licenciements se multiplient : le cumul du
nombre de PSE s’élève à 326 pour la période du 1er mars (le mois du confinement lié au Covid-19)
au 16 août. C’est davantage en nombre que les 228 enregistrés l’an dernier à la même époque.
Mais ils sont surtout de plus grande ampleur : 49 000 suppressions d’emplois sont programmées,
près du triple par rapport à l’an dernier.

Cette catastrophe sociale n’est pas fatale : elle peut cesser si les travailleurs imposent au gouvernement et aux grandes entreprises d’autres choix que la soumission aux actionnaires.

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